Recherche par mot-clé: BIOGRAPHIE
2306 résultats. Page 74 sur 116.
Lu par : Robert Catani
Durée : 5h. 56min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 29384
Résumé:Le temps est venu de rendre justice à une femme d'exception dont le parcours a trouvé sa cohérence entre sa passion pour la musique et sa Villa Provençale où, pendant la dernière guerre, elle a recueilli des dizaines d'artistes proscrits. Située dans un parc que tous les Marseillais et les touristes connaissent sous le nom de "Campagne Pastré", cette maison a abrité un personnage emblématique de la résistance au totalitarisme. La comtesse Lily Pastré (1891-1974), riche héritière marseillaise, femme excentrique, romanesque, généreuse et grande mélomane, s'engage entre 1939 et fin 1942 dans une résistance qui ne dit pas son nom. Elle transforme sa maison de Montredon à quelques kilomètres du centre-ville de Marseille en refuge pour les artistes et les intellectuels en danger. Les peintres Rudolf Kundera, Christian Bérard, André Masson, les écrivains Lus Dietrich, Lanza des Vasto, les chorégraphes et chanteurs Boris Kochno, Edith Piaf, et surtout les musiciens Clara Haskil, Youra Guller, Samsom François Jacques Ibert, Pablo Casals, Manuel Rosenthal, Félix Raugel ou Darius Milhaud ont trouvé chez elle le gîte, le couvert et la possibilité de se consacrer à leur art. Elle adhère au Comité de secours américain de Varian Fry et fonde en 1940, dans le tourbillon de l'exode, "Pour que l'esprit vive", une association de soutien aux artistes. En 1948, aux côtés de Gabriel Dussurget, elle soutient la création du festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence et prouve une fois encore son engagement pour le rayonnement de la musique. Lily Pastré meurt en 1974 à Marseille et la ville, sous la mandature de Gaston Deferre, devient propriétaire de sa maison et de son parc. Pour livrer le récit de cette vie hors-norme, l'auteur s'est appuyée sur une documentation exhaustive ainsi que sur les entretiens qu'elle a menée auprès de ceux qui ont cotoyé Lily Pastré.
Lu par : Delphine Chartier
Durée : 23h. 5min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25374
Résumé:C'est le Journal d'un jeune hussard de quatre fois vingt ans qui revit sa vie au galop. C'est le grand balayage, d'humeur et d'humour, d'irrévérence et de flamme, d'émotion et de colère d'un siècle tumultueux qui palpite sous la plume d'un écrivain libre de toutes entraves. Glanés de 2011 à 1928, des souvenirs, des rencontres, qui étonnent, passionnent, serrent le coeur ou font éclater de rire. Nimier et Aymé, Morand et Céline, Vialatte et Blondin, Mauriac et Léautaud, Cendrars et Desproges, Hemingway et Orson Welles. Hitler à son balcon, Churchill avec la Callas, l'abbé Pierre au Crazy Horse... Alger sous la mitraille, les grands procès de l'OAS, le goulag de la Mer Blanche, l'été 1940... Les travelos de Singapour, les coupeurs de têtes d'Amazonie... La grande Histoire et la petite filent au galop du siècle.
Lu par : Philippe Lion
Durée : 4h. 38min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21293
Résumé:"Dès son enfance, Molly avait appris que la clôture était un repère très important pour les Mardudjaras du désert occidental qui quittaient les régions les plus reculées pour migrer... La clôture coupait le pays en deux du nord au sud. Construire une clôture pour empêcher l'invasion des lapins, réponse typique des Blancs à un problème qu'ils avaient eux-mêmes créé, s'était révélé vain. Pour les trois fugitives, la clôture était synonyme d'amour, de famille et de sécurité. "On est presque chez nous, dit Molly sans se rendre compte qu'elles étaient seulement à mi-parcours et qu'il leur restait encore près de huit cents kilomètres à faire. On a trouvé la clôture. Ça va être facile maintenant." Ses deux jeunes sœurs furent bien contentes d'entendre cela parce que chaque matin au réveil, elles n'étaient jamais sûres de survivre à une autre journée." Une traversée de 1600 kilomètres pieds nus dans le bush australien. L'évasion de Molly, Gracie et Daisy, trois jeunes métisses emprisonnées dans un camp pour enfants aborigènes de la côte australienne en 1931 pour rejoindre leur famille, n'est pas seulement un exploit incroyable, c'est surtout une histoire vraie.
Lu par : Françoise Quémar
Durée : 3h. 26min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 28189
Résumé:Il fait 45 °C ce jour-là, dans ce champ du Pendjab. Asia cueille des baies depuis plusieurs heures. Une récolte éprouvante, mais Asia et son mari ont cinq enfants à nourrir. Vers midi, en nage, Asia va jusqu'au puits le plus proche, prend un gobelet et boit de l'eau fraîche. Un verre, puis un autre. C'est alors que sa voisine, par bêtise, crie que cette eau est celle des femmes musulmanes et qu'Asia, chrétienne, la souille en s'en servant. Le ton monte... Et soudain, un mot fuse : " Blasphème ! " Au Pakistan, c'est la mort assurée. Le sort d'Asia est scellé. C'était le 14 juin 2009. Asia Bibi est jetée en prison. Un an après, elle est condamnée à être pendue. Depuis, elle croupit dans une cellule sans fenêtre. Sa famille a dû fuir son village, menacée par les extrémistes. Deux hommes lui sont venus en aide : le gouverneur du Pendjab et le ministre des Minorités, un musulman et un chrétien. Tous deux ont été assassinés sauvagement. Asia Bibi nous écrit du fond de sa prison. Elle est devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au Pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites au nom des religions.
Lu par : Marie Julien
Durée : 4h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22007
Résumé:On connaît Joséphine Baker l'artiste, la femme de spectacles, grande star du music-hall. On connaît moins la femme engagée, fervente militante des droits de l'homme, de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme, qui fera de sa vie privée un exemple de tolérance et de fraternité. C'est ainsi que naît la merveilleuse Tribu Arc-en-ciel, composée de ses 12 enfants adoptés aux 4 coins du monde. A l'occasion du 100e anniversaire de sa naissance, Brian, l'un de ses fils âgé aujourd'hui de 47 ans, nous raconte, avec beaucoup d'humour et d'émotion ses souvenirs d'enfance. Il se souvient de la vie exceptionnelle qu'ils ont connu au château de Milandes. Une vie d'amour et d'harmonie. Tout au long de ses mémoires, et avec son regard d'enfant puis d'adolescent, il nous relate des rencontres improbables : Dalida, Gilbert Bécaud, la princesse Grace Kelly, Fidel Castro ou encore Jackie Kennedy.
Lu par : Philippe Lion
Durée : 17h. 10min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21825
Résumé:Alors que le mur de Berlin est tombé et qu'ont disparu presque toutes les dictatures se recommandant de Karl Marx, la lumière doit être faite sur l'extraordinaire trajectoire de ce proscrit, fondateur de la seule religion neuve de ces derniers siècles. Aucun auteur n'eut plus de lecteurs, aucun révolutionnaire n'a rassemblé plus d'espoirs, aucun idéologue n'a suscité plus d'exégèses, et, mis à part quelques fondateurs de religions, aucun homme n'a exercé sur le monde une influence comparable à celle que Karl Marx a eue au XXe siècle. Il a vu avant tout le monde en quoi le capitalisme constituait une libération des aliénations antérieures, il ne l'a jamais pensé à l'agonie, il n'a jamais cru le socialisme possible dans un seul pays, il a fait l'apologie du libre-échange et de la mondialisation, et il a prévu que la révolution ne viendrait, si elle advenait, que comme le dépassement d'un capitalisme devenu universel. Il est le premier penseur " mondial ", porteur de l'" esprit du monde ". Ce livre permet de comprendre comment ce jeune exilé allemand a pu rédiger à moins de trente ans le texte non religieux le plus lu de toute l'histoire de l'humanité, de révéler ses rapports singuliers avec l'argent, le travail, les femmes ; de découvrir un grand journaliste, un exceptionnel pamphlétaire, un immense théoricien ; de suivre un homme d'action orgueilleux et dictatorial. De réinterpréter ce XIXe siècle dont nous sommes les héritiers et de comprendre comment certains de ses successeurs ont créé nos démocraties pendant que d'autres, récupérant et distordant ses idées, en ont fait la source des deux principales barbaries de l'histoire moderne. De réaliser enfin qu'aujourd'hui, au moment où s'accélère la mondialisation, qu'il avait prévue, Karl Marx redevient d'une extrême actualité.
Lu par : Roger Messié
Durée : 8h. 49min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24553
Résumé:Antoine Bourseiller, c’est à jamais une vie de théâtre, une vie au théâtre, une vie pour le théâtre. Une passion qui nous entraîne à la rencontre d’une éblouissante “distribution”, figures célèbres (Chantal Darget, Brigitte Bardot, Danièle Delorme, Maria Casarès, Suzanne Flon, Albert Camus, Gérard Philipe, Jean- Louis Barrault, Jean Genet, Jean-Luc Godard, Samuel Beckett, Günter Grass, Michel Simon…) ou inconnues (électricien de la Comédie-Française, étudiants de l’université de Berkeley, taulard de Venice, Californie…), en majesté ou en déroute, toujours baignées du même amour porté à l’humain, du même respect dévolu à l’être. Au fil d’une mémoire buissonnière et ravivant toute une époque, Sans relâche raconte cet homme insatiable de beau et de vivant, “bourgeois” de Paris à la recherche de la paix de l’âme, qui promène sur le monde et sur ses habitants un regard empreint de malice et d’empathie, et d’une curiosité jamais rassasiée. L’énergie d’un homme de scène, le regard d’un écrivain. Comédien, metteur en scène, directeur de théâtre et d’opéra, nom indissociable de l’histoire du théâtre en France et de la décentralisation, Antoine Bourseiller reste, infatigable, un défricheur, révélateur de talents, perpétuel découvreur de textes et d’oeuvres lyriques dont il a souvent été le premier passeur en France.
Lu par : Francine Chappuis
Durée : 10h. 5min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 29974
Résumé:Golda Meir, qualifiée souvent de «grand-mère d'Israël», fut en quelque sorte une «star» de la politique mondiale. «Cette femme qui permit la naissance d'Israël», selon la formule de Ben Gourion, fut non seulement une des premières femmes à devenir Premier ministre dans le monde, mais le fut pendant la guerre du Kippour, en 1973. Golda Mabovitch naît à Kiev dans l'Empire des tsars en 1898 dans une famille pauvre. Elle arrive en Amérique à l'âge de 8 ans avec sa famille et s'engage adolescente dans le combat sioniste socialiste. A 25 ans, elle émigre en Palestine avec son mari et passe trois ans dans un kibboutz. Remarquée très vite pour ses dons oratoires, son charisme et sa résistance face aux Britanniques, elle joue très vite un rôle important au sein des instances du «Yishouv» l'entité juive, qui se développe en Palestine à la suite de la Déclaration Balfour. Durant sa longue vie et après la création de l'Etat d'Israël, Golda, après avoir été le premier ambassadeur de son pays en Union soviétique, est au centre de la politique israélienne. Elle occupe pendant trente ans des postes clés : ministre du Travail, ministre des Finances, jusqu'à devenir Premier ministre, à l'âge de 71 ans. Le poste de Premier ministre aura été pour elle une «agonie». Elle est confrontée à la guerre du Kippour, la première guerre qu'Israël a risqué de perdre. Elle se heurte aux rivalités internes et à plusieurs reprises à ceux qui lui reprochent son refus du compromis dans les affaires internes, comme dans le conflit israélo-arabe, et surtout sa volonté d'ignorer le fait palestinien. Revenue à la vie civile, elle conserve une influence notoire jusqu'à sa mort en 1978, où le monde entier lui rend hommage.
Lu par : Caroline Richter
Durée : 8h. 1min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25596
Résumé:En 2005, Charlotte Valandrey révèle dans L'Amour dans le sang sa séropositivité depuis l'âge de 17 ans et sa greffe cardiaque récente, le remplacement de son coeur passionné, éreinté : "C'est l'histoire d'une femme qui aima tellement qu'elle eut besoin d'un autre coeur..." Un mois après la parution de ce livre, Charlotte reçoit une lettre anonyme : "Je connais le coeur qui bat en vous, je l'aimais..." Ces mots, qui pourraient sembler fous, la bouleversent alors qu'elle est en proie à des cauchemars récurrents, des sensations impérieuses de déjà-vu et des changements intérieurs surprenants. C'est le début d'un étrange parcours pour Charlotte qui veut comprendre pour se libérer d'une présence qu'elle ressent intimement. Y a-t-il vraiment une autre vie en elle ? Un voyant troublant, un cardiologue amant, une psychanalyste rationnelle et un professeur figé dans le secret médical vont tenter de lui répondre. En quête de vérité, Charlotte, mère battante, femme joyeuse qui connaît le prix de la vie, nous entraîne avec elle dans un voyage initiatique captivant qui, des mystères de la mémoire cellulaire aux errances du coeur, la mènera peut-être vers ce port lumineux, but ultime de sa vie, l'amour rêvé, l'amour immense.
Lu par : Roger Messié
Durée : 13h. 18min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 23003
Résumé:Aidé de l'écrivain Chaïm Pokok, le violoniste Isaac Stern a rédigé son autobiographie, l'histoire de ses 79 premières années d'existence. Un titre qui ne manque pas d'humour d'ailleurs, mais qui illustre à la perfection le foisonnement d'une vie de musicien et de citoyen du monde. Isaac Stern est les deux à la fois : violoniste et homme engagé. Le parcours du musicien, né aux États-Unis en 1920, est plutôt classique : études américaines, émois des premiers concerts, puis développement rapide d'une carrière internationale. Au fil des pages, ce sont des noms d'interprètes connus que l'on croise, Léonard Bernstein ou Pablo Casals, tous amis de Stern. Mais plus que la vie de l'artiste, ce sont les tribulations du citoyen qui retiennent l'attention. Au début des années soixante, il se mobilise pour sauver la célèbre salle du Carnegie Hall de New York, menacée de démolition. Plus tard, il ira en Chine pour le film De Mao à Mozart, devenant ainsi le premier musicien américain à se produire dans ce pays. En filigrane à cette trajectoire d'une richesse incroyable, il y a Israël, qu'il défend amoureusement, et l'Allemagne, où il refusera toujours de jouer, en souvenir des victimes de l'Holocauste. Un livre passionnant, généreux et rafraîchissant.
Lu par : Danielle Netter
Durée : 19h. 25min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22379
Résumé:A 11 ans, condamné à mort par les médecins, je lis " Le Comte de Monte-Cristo " et je survis. J'y vois un rapport de cause à effet. Entre 11 et 20 ans, j'écris onze pièces de théâtre dont aucune n'est jouée. Je ne désespère pas. A 19 ans, je suis rédacteur en chef du journal d'un mouvement de jeunesse. Je ne trouve pas cela normal. A 20 ans, je vis mon premier amour, ce qui me semble cette fois d'une extrême logique. A 22 ans, je publie mon premier livre mais entre aussitôt au sanatorium pour une tuberculose. Ce donnant-donnant ne me satisfait pas. A 26 ans, je suis l'un des trois créateurs, à la radio, de " La Tribune de l'histoire ". L'émission durera quarante-six ans. Je n'en suis pas encore revenu. A 29 ans, la télévision s'offre à moi avec " La Caméra explore le temps ". Elle dure dix ans. On la supprime en plein succès. A 44 ans, on m'invite à parler seul devant une caméra. " Alain Decaux raconte " dure vingt ans. J'attends la chute. Elle ne vient pas. Je m'occupe comme je peux : je publie 68 volumes. En 1968, on joue - enfin - ma première pièce. En 1975, j'écris " Le Cuirassé Potemkine " pour Robert Hossein. Le bon peuple y court. Dix autres pièces suivront. En 1976, la Faculté me retombe dessus : double pontage coronarien. Je m'en sors. N'ayant jamais enseigné, je livre un combat pour que l'histoire retrouve sa place dans le cycle élémentaire dont on l'avait chassée. Je le gagne. En 1979, je suis élu à l'Académie française. Mes amis estiment que j'ai trop de chance. Ils ont tort : en 1987, nouveau pontage, beaucoup plus grave que le premier. Je reste en vie mais ce n'est pas ma faute. Je n'ai jamais songé à entrer dans un gouvernement. On me fait ministre malgré moi. Deux cents ans après la naissance d'Alexandre Dumas, mon idole, je le reçois au seuil du Panthéon. Je décide enfin de publier mes mémoires et de tout dévoiler de ma vie secrète. Toute chance en ce monde, dit-on, se paie par son contraire. Au lecteur de juger si je n'en suis pas un exemple parfait.
Lu par : Nicole Roche
Durée : 16h. 12min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 25797
Résumé:" Vous ne voulez pas me voir vivante, je vous dominerai après ma mort ! " aurait lancé Marie Talabot aux habitants de sa ville natale de l'Aveyron. Son mausolée, imposant monument de marbre blanc érigé en 1892, domine la vallée d'Olt, surplombant la ville et défiant les passants. Personnage au grand coeur, audacieuse et déterminée, pour les uns, parvenue et courtisane pour les autres, Marie Talabot intrigue et provoque toujours, fidèle à ce qu'elle fut de son vivant. Née en 1822, Marie-Anne Savy, partie de rien, devint l'une des femmes les plus riches et les plus connues de la France du Second Empire. Elle perd sa mère dès l'âge de cinq ans, connaît alors l'orphelinat, puis l'usine avant d'entrer au service d'une grande famille de la ville. En 1837, engagée par des notables marseillais, elle quitte l'Aveyron pour le Midi. Là, elle rencontre Paulin Talabot, polytechnicien, grand entrepreneur saint-simonien, et ingénieur visionnaire à l'origine de l'arrivée du chemin de fer en France. Domestique, puis compagne, et enfin épouse de Paulin, elle saura s'imposer dans la difficile société bourgeoise du XIXe siècle, sans jamais oublier son pays d'origine. Elle fera de leur château du Roucas Blanc, à Marseille, et de leur salon de la rue de Rivoli, à Paris, des lieux de rencontres très prisés, où se croiseront Eiffel, Stephenson, l'astronome Le Verrier, ou encore de nombreux artistes, comme Delacroix, Henner, Laurens ou Gavarni.
Lu par : Anne Louis-Dreyfus
Durée : 24h. 36min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24929
Résumé:Le 23 février 2002, Ingrid Betancourt est enlevée par les FARC. Un calvaire commence, qui prendra fin six ans et demie plus tard, le 2 juillet 2008. Ingrid Betancourt décrit avec précision sa captivité aux mains des FARC. Le récit débute par une impressionnante scène, décrivant l une de ses cinq tentatives d évasion. Le lecteur est ainsi fixé à la fois sur la détermination de la prisonnière, et sur la dureté de ses conditions de détention. On revient ensuite au début de l histoire, qui suivra dès lors le fil chronologique, à commencer par la journée du 23 février 2002. De cette litanie de journées semblables, Ingrid Betancourt parvient à faire un récit captivant de bout en bout. Elle nous plonge dans la vie quotidienne de la jungle, rendant presque palpables l attente et l angoisse, décrivant de façon très nuancée ses geôliers, qui pour la plupart ont l âge de ses propres enfants. Elle raconte les évasions ratées, les humiliations permanentes dues à la promiscuité et à la cruauté de certains gardes ou commandants de camps successifs, les conditions de vie épouvantables, la fuite permanente, les malaises et les maladies, les périodes de découragement. Chaque tentative d évasion entraîne des traitements toujours plus violents, mais aussi les reproches de ses codétenus, qui la rendent responsable de l aggravation immédiate de leurs conditions. Il y a aussi des moments inattendus de joie (la confection de ceintures tressées en fil de nylon, la broderie, la lecture de la Bible ou de Harry Potter, le gâteau d anniversaire confectionné pour la date de naissance de la fille d Ingrid, les geôliers soudain se mettant à danser avec la grâce des adolescents qu ils sont...). Et puis des amitiés fortes qui naissent contre toute attente dans ce monde cruel. Le lecteur est introduit dans l intimité de ce petit monde en loques, errant sous les pluies diluviennes dans une jungle peuplée d insectes monstrueux, ravagée par les maladies, où les humains sont placés dans un redoutable face à face avec eux-mêmes, leurs faiblesses, leurs mesquineries, leurs terreurs, mais aussi leurs convictions et leurs espoirs. Une amitié très forte liera Ingrid à Lucho, l un de ses codétenus, avec qui elle s évadera : cinq jours hallucinants dans une forêt sans fin, avant d être repris par des geôliers qui ne tarderont pas à se transformer en bourreaux. Cercle après cercle, nous sommes conviés à un voyage infernal où l humanité pourrait se perdre, et où elle puise au contraire les raisons essentielles de s affirmer. Même le silence a une fin restera sans doute comme un des grands textes de la littérature concentrationnaire. Il ne s agit pas simplement d un récit-choc, mais d un vrai livre, profond et beau. Il décrit une aventure humaine qui reste palpitante malgré son caractère atroce, et un itinéraire spirituel qui force le respect.
Lu par : Nicole Chillier-Duchatel
Durée : 1h. 57min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21355
Résumé:" Le destin a voulu qu'à partir d'un certain moment de ma vie, je sois devenu porteur de deux langues, chinoise et française. Était-ce tout à fait dû au destin ? A moins qu'il y entrât tout de même une part de volonté délibérée ? Toujours est-il que j'ai tenté de relever le défi en assumant, à ma manière, les deux langues, jusqu'à en tirer les extrêmes conséquences. Deux langues complexes, que communément on qualifie de "grandes", chargées qu'elles sont d'histoire et de culture. Et surtout, deux langues de nature si différente qu'elles creusent entre elles le plus grand écart qu'on puisse imaginer. [...] Rien d'étonnant à ce que depuis lors, au cœur de mon aventure linguistique orientée vers l'amour pour une langue adoptée, trône un thème majeur : le dialogue... "
Lu par : Drafuis
Durée : 13h. 50min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 26788
Résumé:« Ma mère est morte cet été. Le sol s'est dérobé sous mes pieds. J'ai perdu mes repères, tout autant que ma mère. Après la disparition de mes deux filles, la mort rôde une nouvelle fois. J'ai du chagrin, mais je ne peux pas le dire, ma mère me l'a toujours interdit. Une femme secrète, retenue, emmurée, droite, digne, qui détestait la maladie et l'hôpital. Pour elle comme pour les autres. A-t-elle aimé ses enfants ? Évidemment. Le leur a-t-elle dit ? Non. Les a-t-elle jamais embrassés ? Pas sûr. Combien de non-dits qui auront surgi entre pudeur et impudeur ? Des souvenirs lumineux d'enfance qui éclatent comme des bulles.» Plus qu'une introspection, qu'une thérapie, ce livre est l'hommage d'un homme redevenu petit garçon.
Lu par : Chillier Dychatel
Durée : 10h. 55min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21504
Résumé:A la question : " Quel serait votre plus grand malheur ? ", Marcel Proust avait répondu : " Etre séparé de maman "... Jeanne Proust, née Weil en 1849 dans une famille juive venue d'Alsace et d'Allemagne, est la mère du plus célèbre des écrivains. Possessive, aimante, omniprésente de son vivant mais aussi après sa mort dans l'œuvre de son fils, elle l'a protégé, éduqué, influencé, bien au-delà de l'image pieuse du baiser nocturne au narrateur d'A la recherche du temps perdu. Jeanne demeure, à bien des égards, un mystère. Pourquoi cette héritière d'une bourgeoisie juive éclairée épouse-t-elle Adrien Proust, fils d'épicier catholique, beauceron et sans fortune ? Comment cette polyglotte, pianiste, amoureuse des livres, encourage-t-elle la vocation d'un fils ? Sait-on qu'elle traduit Ruskin pour lui ? Comment accepte-t-elle les ruses et les foucades d'un enfant malade et gâté qui dort le jour et travaille la nuit ? Faut-il admettre les amitiés d'un garçon qu'on devine peu attiré par les femmes ? Cette première biographie de " la maman du petit Marcel " reconstitue la vie quotidienne d'une mère muée en vestale, en collaboratrice, en gouvernante, à travers les centaines de lettres qu'échangent deux êtres que rien ni personne ne sépare. C'est une histoire d'amour autant qu'une visite intime cher les Proust.
Lu par : Elisabeth Duclert
Durée : 9h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21708
Résumé:1803-1844 : Femme de lettres, militante socialiste et féministe, elle fut l'une des figures majeures du débat social dans les années 1840, et participa aux premiers pas de l'internationalisme. Son éducation ayant été négligée, elle tenta de s'émanciper aussi bien sur le plan matériel qu'intellectuel. À Paris lors des Trois Glorieuses, elle adhère au saint-simonisme. Femme battue, elle part un temps au Pérou. De retour à Paris, en janvier 1835, elle est introduite dans les cercles littéraires et socialistes parisiens. Elle publie un écrit de sensibilité utopiste dans lequel elle imagine les statuts d'une association destinée à fournir accueil et logement aux femmes seules. Dans le même temps, elle entre en contact avec Charles Fourier. Utopiste mais soucieuse de la mise en pratique, elle est proche de Robert Owen, militants pour le rétablissement du divorce ou l'abolition de la peine de mort. Elle séjourne à Londres, où elle poursuit des enquêtes sur l'Angleterre industrielle. En 1843, elle publie son ouvrage le plus important, et entame un Tour de France pour en assurer la promotion. Une colonne brisée au cimetière de Bordeaux, fut érigée en 1848.
Lu par : Sabine Marais-Veyrat
Durée : 3h. 41min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21997
Résumé:Beaucoup des lecteurs d'Emile Zola lui manifestent un attachement sentimental tout en s'étonnant de ne rien savoir de lui. C'est qu'il s'est bien peu livré : pas de journal intime, pas de mémoires, une correspondance professionnelle, même quand elle est amicale. Sociable, fidèle, secret : tel fut l'écrivain. Cette façon d'être avec les autres tout en se retirant, son goût nostalgique du passé et sa croyance dans la modernité, sa religiosité et son amour des symboles se reflètent et se lisent dans la maison acquise en 1878 à Médan, au bord de la Seine, avec l'argent que lui a rapporté l'immense succès de L'Assommoir. Cette " cabane à lapins " a été agrandie à son idée avec la construction des tours Germinal et Nana, décorée et meublée à son image, à la fois abri et fantasme, miroir et vitrine : autoportrait d'Émile Zola, en somme. S'il y reçoit son éditeur et ses amis pour de belles parties de campagne, il s'y enferme le plus souvent pour écrire, avec à ses côtés Alexandrine, l'indispensable et bienveillante épouse. C'est pourtant dans cette maison même qu'en 1888 il tombera amoureux de la lingère Jeanne Rozerot ; elle lui donnera deux enfants.
Lu par : Brigitte Bordron
Durée : 12h. 23min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 26041
Résumé:Elle a vingt ans quand elle rencontre l'homme de sa vie. Lui en a quarante-cinq. Pour elle, c'est l'éblouissement de l'amour qui commence par un coup de foudre ; pour lui, une ultime envie d'embrasser la vie. Il n'est pas libre. Elle non plus. Elle voudrait fuir ce qu'elle craint être une dépendance affective. Il la retient. Leur parcours est une sorte de guerre, une succession d'interminables persécutions juridiques. Dix ans de compromis - dont elle ne se serait jamais crue capable - acceptés pour l'homme qu'elle aime. Dix ans d'amour, de divorces des deux côtés, de chantages à travers les enfants. Dix ans de tempêtes, de livres écrits au petit matin, à l'heure où les huissiers surgissent pour dresser des constats d'adultère. Tout est bon pour les anéantir. Grâce à l'écriture et à l'amour, elle résiste. Mais, durant ces dix ans de passion, de tourments, de bonheur sublimé parce que arraché, elle sait plus que jamais que chaque minute heureuse se paie, parfois très cher. Christine Arnothy a choisi de parler d'elle et d'ouvrir une porte secrète : ce sont dix années de son existence qu'elle raconte dans Embrasser la vie. Aujourd'hui elle s'interroge : et si c'était à refaire ? La réponse est dans ce livre où, au gré des événements, se mêlent autant de cruauté que de tendresse, autant de dureté que d'émotion. Les situations les plus absurdes sont éclairées par un humour parfois noir, mais c'est l'amour de la vie qui l'emporte toujours.
Lu par : Josy Personnaz
Durée : 10h. 35min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 28787
Résumé:Ce récit autobiographique d'un enfance dorée au Liberia bercée par la musique de Michael Jackson est brusquement interrompu par la guerre civile de 1980. Fille, petite-fille et arrière-petite fille des fondateurs du pays, H. Cooper est ce que l'on appelle une congo : elle appartient à la famille d'anciens esclaves affranchis venus reconquérir leur ancienne terre africaine.